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Tout savoir sur le prélèvement veineux

 

Prélèvement veineux effectué sur un patient

Le prélèvement veineux (ou prise de sang) est un acte médical faisant partie du quotidien du personnel soignant et notamment des infirmier(e)s. Celui-ci est régulièrement prescrit pour obtenir des informations clés sur l’état de santé d’un patient dans une multitude de situations. A quoi sert le prélèvement veineux ? Que permet il de vérifier ? Comment se déroule l’examen ? Retrouvez les réponses à ces questions au sein de cet article.


Véritable source d’informations sur l’état de santé, le sang est souvent analysé dans le parcours de soins d’un patient. Même si cet acte médical est très fréquemment pratiqué, il ne représente pas un acte anodin et plusieurs informations sont à connaître sur ce dernier.


Qu’est-ce que le prélèvement veineux et à quoi sert-il ?

 

Le prélèvement veineux (également appelé prise de sang ou prélèvement sanguin) consiste à prélever un échantillon sanguin dans un tube à prélèvement à l’aide d’une aguille afin de l’analyser dans le cadre d’un examen biologique.


Comme mentionné dans l’Article R4311-7 du code de la santé publique, le prélèvement veineux doit être effectué par un professionnel de santé habilité : il s’agit de l’infirmier(e), du médecin, de la sage-femme ou encore d’un professionnel travaillant dans un laboratoire d’analyses médicales. Cet acte médical peut ainsi avoir lieu dans un laboratoire d’analyses médicales, dans le cadre d’une consultation à l’hôpital, dans une clinique ou à domicile.


Le prélèvement est effectué grâce à l’utilisation d’une aiguille généralement insérée dans la veine au niveau du creux du coude, mais il peut également être effectué au niveau du dos de la main ou de la veine fémorale. Chez le patient plus jeune (nouveau-né ou nourrisson), le prélèvement veineux peut être effectué dans d’autres zones en fonction de la quantité de sang à prélever : le talon, la veine de l’avant-bras ou la veine fémorale.

Le prélèvement veineux est souvent prescrit par le médecin et son objectif est un des suivants :

  • Dépister une anomalie de santé ou une maladie

  • Vérifier l’efficacité ou les effets d’un traitement

  • Voir l’évolution d’une anomalie ou d’une maladie

  • Confirmer un diagnostic médical


Dans la grande majorité des cas, cet acte est relativement rapide et indolore pour le patient.


Prélèvement sanguin dans un tube à prélèvement

 

Que permet de diagnostiquer le prélèvement veineux ?



Cet examen intervient généralement dans les situations suivantes :

  • Si le patient se plaint de l’apparition de signes anormaux

  • Pour un don de sang

  • Pour un dépistage

  • Pour un bilan de santé

  • Dans le cadre d’un traitement à long terme (afin d’en évaluer l’efficacité et d’ajuster le dosage au besoin, ou d’évaluer la toxicité pour une prise de médicament).

  • Dans le cadre d’une analyse de routine

 

Le prélèvement veineux permet donc d’analyser plusieurs paramètres. Lors de la prescription, le médecin sélectionne les dosages qu’il souhaite vérifier en fonction des informations données par le patient, de ses symptômes, de sa pathologie ou du traitement qu’il suit.


La prise de sang peut permettre d’analyser plusieurs éléments sanguins tels que :


  • Les globules rouges (ou hématies) : nombre de globules rouges, taille des globules, volume occupé par les globules rouges dans le sang, taille moyenne des globules rouges, quantité d’hémoglobine…

  • Les globules blancs (ou leucocytes) : nombre de globules blancs, globules blancs non-spécifiques…

  • Les plaquettes

  • Les lipides : cholestérol, triglycérides…

  • La glycémie : concentration de glucose dans le sang (plus précisément dans le plasma sanguin)

  • La biochimie (ou chimie du sang) : vérification de la quantité de certaines substances chimiques (molécules et minéraux) dans le sang : magnésium, phosphate, calcium, potassium, paramètres hépatiques, etc.

  • La coagulation (ou hémostase): la prise de sang a pour but d’analyser la capacité à coaguler du sang ainsi que la durée du processus de coagulation afin d’évaluer les risques de formation de caillots ou de saignements trop importants.

  • L’hémoculture : analyse de la présence d’un ou plusieurs germes dans le sang du patient afin de détecter la présence ou non de bactériémie ou septicémie

 

Liste d'éléments sanguins à analyser



L’analyse de ces différents éléments sanguins permet ainsi de diagnostiquer, entre autres, les anomalies de santé suivantes :

  • Des anémies (ferriprives, inflammatoires, héréditaires – ex: drépanocytose – etc…)

  • Des inflammations

  • Des leucémies et cancers

  • Des infections virales ou parasitaires

  • L’hyperthyroïdie

  • Des infections bactériennes

  • Des anomalies cardiaques (comme l’infarctus du myocarde)

  • Des désordres métaboliques (goutte, urémie…)

  • Une insuffisance rénale ou pancréatite aiguë

  • Le diabète



Dans certains des cas ci-dessus, le prélèvement veineux ne suffit pas et il est utilisé afin de confirmer un diagnostic déjà suspecté par d’autres examens.


 

Quelles peuvent être les éventuelles complications liées à un prélèvement veineux ?

 



En règle générale, le prélèvement sanguin veineux n’engendre pas d’effets secondaires importants. Cependant, les effets suivants peuvent survenir :

  • Une légère piqûre ou brûlure au moment où l’aiguille est insérée

  • Un malaise vagal lorsque l’aiguille est retirée

  • Une enflure ou ecchymose peut se former au niveau du point de prélèvement (principalement lors de prises de sang difficiles) mais disparaîtra au bout de quelques jours

  • L’apparition d’un hématome au niveau du point de prélèvement

  • Une douleur au niveau du point de prélèvement

  • Un défaut de reflux du sang lié au transpercement de la veine, à une veine trop comprimée (ou pas assez)

 

Quelques techniques et conseils utiles pour réaliser un prélèvement veineux



Prise de sang sur un patient




Dans la majorité des cas, un prélèvement veineux s’effectue selon la procédure suivante :

  • Le professionnel de santé consulte la prescription et identifie le patient afin de s’assurer de réaliser le bon acte au bon patient.

  • Le professionnel installe le patient en l’accompagnant, lui indiquant la position dans laquelle il doit se mettre puis en le rassurant.

  • Vient l’étape de la préparation du matériel pour le professionnel : sélection des tubes à prélèvement, des aiguilles, etc.

  • L’étape suivante est celle de la préparation du patient. Ce dernier doit fermer la main et le personnel soignant sélectionne le site de prélèvement de l’échantillon sanguin tout en veillant à préserver le capital veineux (choix du site de prélèvement du plus distal au plus proximal). Le professionnel s’assurera que la peau est saine au niveau du site de prélèvement. Il pourra ensuite désinfecter la zone de prélèvement à l’aide d’un antiseptique.

  • Le garrot est placé sur le bras du patient et doit être relâché au plus tard une minute après. Il est nécessaire de ne pas trop serrer le garrot afin de limiter les risques d’hémolyse (destruction des globules rouges dans le sang).

  • Le prélèvement sanguin peut être fait grâce à l’introduction de l’aiguille (biseau vers le haut) dans la veine avec un angle allant de 15° à 30° dans le sens du flux sanguin veineux.

  • Le prélèvement des tubes doit être fait tout en s’assurant de respecter l’ordre approprié. À partir du remplissage du 1er tube, le garrot doit être relâché.

  • Une fois les tubes remplis, le professionnel habilité mélange délicatement le prélèvement afin d’éviter l’hémolyse jusqu’à 2 minutes maximum après le prélèvement.

  • Le dernier tube peut désormais être retiré et doit être enlevé avant le corps de pompe et l’aiguille. Une fois le dernier tube retiré, le corps de pompe et l’aiguille peuvent également être enlevés. L’aiguille doit être évacuée dans un container à aiguilles afin de limiter les risques infectieux.
  • Le garrot peut être détaché et le patient peut rouvrir sa main. Le professionnel exerce une compression sur le site de prélèvement avec une compresse sèche. À ce moment de l’acte, le bras du patient est tendu. Un pansement peut ensuite être appliqué.

  • Une fois le prélèvement fini, les tubes à prélèvement sont étiquetés et pourront être envoyés au laboratoire en spécifiant la demande prescrite par le médecin. Un transport en position verticale est idéal et la température de conservation des échantillons doit être comprise entre 4 et 23°C.


 



Le prélèvement veineux sur un patient peut parfois s’avérer difficile pour plusieurs raisons (sur-sollicitation des veines, profondeur et finesse des veines, veines trop mobiles ou courbées…). Cependant, il est nécessaire de tout faire pour faciliter l’acte, car un prélèvement défectueux peut avoir des conséquences multiples. En effet, cela représente un certain préjudice pour le patient, puisque les résultats peuvent être biaisés, une douleur peut être ressentie, etc. Par ailleurs, un prélèvement défectueux a également des conséquences économiques puisqu’il est nécessaire de refaire le prélèvement.

À ce titre, il existe quelques astuces permettant de faciliter le prélèvement et ainsi de permettre au professionnel de santé habilité et au patient de rester serein pour cet acte :

 

  • En cas de difficulté à localiser une veine, abaisser le bras du patient et y appliquer des compresses ou un linge chaud afin d’améliorer la visibilité des veines.

  • Afin de rendre plus visible la veine, ne pas hésiter à tapoter légèrement celle-ci pour la faire gonfler en prévenant le patient.

  • Il est possible que la veine n’apparaisse que très peu ou pas du tout. Dans ce cas, le personnel soignant peut demander au patient de serrer puis desserrer le poing afin de la faire apparaître. Par ailleurs un appui, tel qu’un essuie-main peut être positionné sous le bras du patient afin de mieux faire ressortir la zone de prélèvement.

  • Si la veine est mobile, elle peut être stabilisée en tendant la peau du patient à l’aide du pouce et en maintenant le pouce à quelques centimètres de la zone de prélèvement.

  • Si le patient est stressé, ne pas hésiter à lui demander de détourner le regard de la zone de prélèvement afin d’éviter un malaise vagal.

  • L’utilisation d’un illuminateur de veines (également appelé visionneuse de veines, détecteur de veines, visualiseur de veines ou encore « vein viewer ») permet de faciliter la visualisation des veines, et ce, de manière précise. Cela représente donc un gain de temps pour le professionnel chargé du prélèvement et de confort pour le patient.

 

L’AccuVein AV500, un véritable allié pour le personnel soignant

 

https://youtu.be/phVCV0SVVbE

 

Lorsque la veine est difficile à faire apparaître pour le personnel soignant, un dispositif de détection des veines s’avère être un allié efficace pour le prélèvement sanguin. C’est le cas de l’AccuVein AV500, un illuminateur de veines très complet aux multiples avantages.


L’AV500 dispose de 2 modes d’illumination des veines : les veines peuvent être affichées de couleur sombre sur un fond vert ou de couleur verte sur un fond sombre (en mode inversé). Son projecteur laser unique lui permet d’être petit, léger et maniable afin de permettre la projection la plus optimale possible ainsi qu’un alignement permanent (les autres illuminateurs de veines nécessitent une maintenance préventive pour vérifier la qualité de l’alignement). Par ailleurs, le laser qu’il utilise est de classe 1 à faible puissance afin de garantir une sécurité optimale pour les yeux sans nécessiter d’équipement de protection supplémentaire.


Les principaux avantages cliniques de l’AV500 :

Utilisation d'un illuminateur de veines sur une patiente




S’il présente de nombreux avantages pour le patient (réduction du stress et de la douleur, préservation du système veineux, réduction du temps d’examen…), l’AccuVein AV500 peut rapidement se montrer incontournable pour les professionnels de santé habilités :


  • Simple d’utilisation : l’AV500 est intuitif grâce à l’utilisation d’un seul bouton.

  • Un appareil précis : la ligne centrale de la projection de la veine dispose d’un niveau de précision équivalent à la largeur d’un cheveu.

  • Un dispositif léger et compact : il s’agit d’un appareil de poche qui est facile à prendre en main lors d’un prélèvement veineux.

  • Une tolérance aux mouvements : l’AV 500 affiche les veines en temps réel, sans décalage ni délai et s’adapte très bien aux mouvements du patient.

  • Une utilisation adaptée à tous : les différents modes de visualisations et options de luminosité permettent de s’adapter aux habitudes et aux préférences de chaque professionnel de santé.

  • Un appareil robuste facile à nettoyer : l’AV500 a été conçu avec un plastique robuste, lui permettant de résister aux chocs et aux dommages pouvant être causés lors de l’utilisation. Par ailleurs, cet illuminateur de veines est entièrement scellé ce qui lui permet de pouvoir être nettoyé simplement sans l’aide d’outils spécifiques. Ne disposant pas d’aération, l’AV500 peut également être recouvert de film pour une meilleure limitation de contaminations.

  • Une détection des veines sur tout type de peau : l’AccuVein AV500 peut être utilisé sur toutes les nuances de peaux, pour de patients de tout âge et de morphologies diverses.

 

L’AccuVein AV500 représente un allié important pour de nombreux services hospitaliers. C’est par exemple le cas des services suivants :



Utilisation d'un AccuVein sur un bébé

 

  • Néonatologie et pédiatrie : L’AccuVein réduit la douleur de 59% ¹ chez l’enfant et augmente les chances de pose de voie veineuse du premier coup, ce qui permet d’aborder le prélèvement veineux avec plus de sérénité tant pour le personnel soignant que pour les patients.

  • Cancérologie : Les prises de sang sont nécessaires dans le cadre de détection de certains cancers, mais aussi dans le suivi de l’évolution de la maladie ou dans la vérification de l’efficacité d’un traitement anti-cancer. Les veines d’un patient de service de cancérologie sont donc particulièrement sollicitées. A ce titre, l’utilisation d’un AccuVein permet de préserver son capital veineux.

  • Gériatrie / EHPAD : Avec l’âge, les veines peuvent être de moins en moins visibles. Le stress et la douleur des patients peuvent alors augmenter à l’approche d’un prélèvement veineux. Grâce à une réduction du stress de 45 % et de la douleur de 39 % ² (et un gain de temps important pour le personnel soignant), dues à l’utilisation de l’AccuVein, les patients d’un service gériatrique peuvent être plus sereins et détendus lors du prélèvement.

  • Les centres spécialisés d’obésité : Chez les patients souffrant d’obésité, la masse graisseuse peut recouvrir les veines et rendre difficile la visibilité des veines. Le prélèvement veineux est alors particulièrement compliqué en raison du manque de visibilité. Comme pour les services mentionnés précédemment, l’utilisation de l’illuminateur de veines permet d’améliorer la prise en charge du patient et le temps d’intervention du personnel soignant (avec AccuVein, le temps d’examen peut être réduit jusqu’à 78 % ³ ).

  • Tout autre service hospitalier pratiquant le prélèvement veineux : Plus généralement, l’AccuVein se révèle être un dispositif idéal pour tous les services hospitaliers amenés à pratiquer le prélèvement veineux, grâce à ses avantages, nombreux pour le patient comme pour le personnel soignant.

 

 

¹ Demir D, Inal S. L’utilisation d’un dispositif de visualisation des veines pour le placement de cathéters veineux périphériques augmente-t-elle le taux de réussite chez les patients pédiatriques ? Pediatr Emerg Care.
2019;35(7):474-479


² Guillon P, « Évaluation prospective de la différence d’accès veineux et d’un visualiseur de veine proche infrarouge dans quatre centres de traitement français de l’hémophilie. Haemophlia, Le journal officiel de la Fédération mondiale de l’hémophilie. Juillet 2014 (étude AV300)

³ Demir D, Inal S. L’utilisation d’un dispositif de visualisation des veines pour le placement de cathéters veineux périphériques augmente-t-elle le taux de réussite chez les patients pédiatriques ? Pediatr Emerg Care.
2019;35(7):474-479